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Equilibre et harmonie

Equilibre et harmonie


L’appréciation de l’équilibre et de l’harmonie constitue la pierre de touche de l’interprétation psychologique.

L’appréciation de l’équilibre et de l’harmonie constitue la pierre de touche de l’interprétation psychologique.

En effet, la santé mentale et physique doit se concevoir comme un équilibre dynamique, capable de se modifier selon les exigences des situations.

Ce qu’il faut demander à l’organisme, c’est l’efficience la mieux en harmonie avec ses possibilités, et non pas des efforts démesurés par lesquels il s’effondrera.

Tenez le plus grand compte de vos particularités individuelles, de votre tempérament, de votre caractère, car ce qui convient à l’un ne convient pas également aux autres.

Pour ne pas subir toutes sortes d’influences étrangères et changer sans cesse de direction, comme une girouette qui se tourne au gré des vents, donnez une orientation fixe et flexible à votre esprit.

Pour devenir maître de son esprit, il faut considérer le psychisme comme un champ où l’on peut à volonté semer le bon grain qui donnera un magnifique épanouissement  ou l’ivraie qui abattra ce qu’il y a de bon en soi.

Par le bon usage du libre arbitre et l’entraînement, vous pouvez maîtriser vos pensées, les sélectionner, les équilibrer, et mettre en relief les plus bénéfiques pour votre développement harmonieux.

Composants de la personnalité

Pour un développement personnel efficace et harmonieux, il importe de bien connaître plusieurs composants :

La constitution : Ensemble des caractères congénitaux qui déterminent l’aspect physique (anatomie et morphologie) de l’individu.

 

Le tempérament : Alors que la constitution concerne essentiellement les organes, le tempérament concerne les fonctions. C’est « l’état physiologique d’un individu qui conditionne ses réactions devant les diverses situations de la vie ». Hippocrate (460-380 av. J/C), père de la médecine clinique et de l’observation des humains a décrit quatre types humains : Sanguin, Nerveux, Bilieux, Lymphatique.

 

Le caractère : Dans son ouvrage ‘Traité de caractérologie », le maître de la caractérologie, René Le Senne (1882-1954) définit le caractère comme étant « l’ensemble des dispositions congénitales qui forme le squelette mental  d’un homme ». Il y étudie de façon détaillée les huit types caractérologiques : Nerveux, Sentimental, Colérique, Passionné, Sanguin, Flegmatique, Amorphe, Apathique.

 

L’intelligence : En règle générale, l’intelligence est la faculté de comprendre et la capacité d’adapter consciemment son comportement à des situations nouvelles que ni l’instinct, ni l’habitude, ni l’expérience ne permettent, à eux seuls, de surmonter.

 

La volonté : Faculté qui met en œuvre nos énergies pour atteindre l’objectif choisi par notre conscience. Elle résulte de l’équilibre entre l’impulsion et l’inhibition.

 

L’affectivité : Il s’agit des émotions, plaisirs, sentiments, passions, douleurs. C’est le domaine de l’agréable et désagréable, de l’amour et de la haine.

 

Le libre arbitre : Puissance magnifique et redoutable. Propriété de la volonté humaine qui la rend capable de choisir entre plusieurs voies éventuelles.

 

La perception : Synthèse mentale complexe par laquelle l’individu organise ses sensations et prend conscience du réel.

 

Le langage : C’est un des éléments de la culture humaine. C’est le véhicule des apprentissages culturels. Il permet la transmission des notions, renseignements, informations, instructions. Il peut s’effectuer par la parole, les gestes, les dessins, les rituels, l’écriture, les symboles.

 

L’histoire personnelle : Ensemble des événements, situations, circonstances, auquel l’individu a été confronté.

 

La mémoire : Elle est à l’homme ce que l’histoire est à l’humanité. Elle est la reconstitution du passé personnel.

 

L’esprit : Il est, en général, considéré comme étant le conscient.

 

L’âme : Elle désigne, traditionnellement, soit la vie d’un être vivant (en particulier la vie psychique et pensante d’un homme, ou la vie psychique d’un animal), soit un principe de vie propre à cet être vivant. Ce principe de vie a une nature distincte de celle du corps de cet être vivant, et se manifeste par une activité qui se subordonne sans cesse celle du corps.

Les vertus : Prédispositions habituelles à faire le bien : Foi – Espérance – Charité – Prudence – Justice – Force – Tempérance.

 

Les vices : Prédispositions habituelles à faire le mal : Orgueil – Avarice – Luxure – Envie – Gourmandise – Colère – Paresse.

 

La conscience : C’est l’esprit de raisonnement, de volonté, de logique, de choix. On distingue :

  • La conscience « spontanée » lorsqu’elle s’occupe de la perception immédiate des choses ou du sujet.
  • La conscience « réfléchie » quand elle suppose un retour de la conscience sur des choses perçues et une étude de leur représentation en vue de la connaissance.

 

L’inconscient : Domaine des processus psychiques échappant entièrement à la connaissance personnelle, comme la plupart des régulations organiques, des réflexes, des automatismes, dont les effets seuls peuvent devenir conscients.

Plus largement, tout ce qui, à un moment déterminé, échappe à la conscience.

Dans le sens de Freud, il s’agit de processus dynamiques qui agissent sur la conduite mais sans atteindre la conscience. Ils ne deviennent conscients que par la levée des résistances, soit au cours des états psychotiques, soit au cours des rêves, soit dans la cure psychanalytique.

 

Le subconscient : Processus qui sont inconscients à un moment donné, mais qui à un autre moment peuvent être objet de connaissance personnelle.

 

L’inconscient  collectif : C’est l’héritage psychique universel. Au sens de Jung, il s’agit de ce qui, dans l’inconscient individuel, est ancestral.

 

Le Moi : Il constitue une des trois instances que Freud, à partir de 1920, met en jeu dans sa seconde formulation de l’appareil psychique, en face du ça et du Surmoi. Nous pouvons comparer le ça à une pâte qui fermente et le Moi à la protubérance qui gonfle à la surface de cette pâte. Le Moi c’est aussi le centre de la conscience.

 

Le ça : Réservoir des forces pulsionnelles.

 

La libido : Les théories des trois grands psychanalystes s’affrontent. Pour :

  • Freud : C’est l’instinct sexuel
  • Jung : Il s’agit de l’intensité de l’énergie psychique
  • Adler : C’est le besoin de puissance cherchant à compenser le sentiment d’infériorité.

 

Le Surmoi : C’est un Moi ayant subi un dressage. C’est la douane, la gendarmerie intérieure qui a pour rôle de guider vers des conduites convenables. Il est formé par l’environnement.

Le complexe : Terme créé par le psychiatre suisse Bleuler (1857-1939), puis repris par Freud. Il représente, dans la terminologie psychanalytique, un groupe d’idées associées fortement teintées d’émotivité et, en général, refoulées dans l’inconscient.

 

Les mécanismes de défense : Processus psychiques inconscients permettant au sujet de protéger son intégrité dans des situations conflictuelles qui le perturbent ou l’angoissent. Les principaux mécanismes qui dédramatisent une situation embarrassante sont la régression, le refoulement, la projection, le déplacement, la compensation, l’identification, la substitution, la sublimation… Les lapsus, les oublis accompagnent également les mécanismes de défense.

 

Amélioration de soi-même : Le docteur Victor Pauchet (1869-1936) écrivait : « Le seul but que vous puissiez adopter sans avoir crainte de revenir sur votre décision, c‘est l’amélioration intégrale de vous-même »

 

February 20, 2014

LA PERSONNALITE :

Ce mot désigne toute individualité humaine considérée dans sa totalité. Elle est l’ensemble des caractéristiques psychiques, physiques, individuelles et elle apparaît comme une “unité” de plusieurs éléments dont chacun joue un rôle et modifie plus ou moins les fonctions de l’ensemble.

La personnalité

LA PERSONNALITE :

Ce mot désigne toute individualité humaine considérée dans sa totalité. Elle est l’ensemble des caractéristiques psychiques, physiques, individuelles et elle apparaît comme une « unité » de plusieurs éléments don’t chacun joue un rôle et modifie plus ou moins les fonctions de l’ensemble.